La carte magique

Tout doucement, je commence à travailler en vu du concours (pour le professorat des écoles ). Je n'ai commencé que l'histoire, très peu, et la course à pied, peu aussi d'ailleurs... car la masse de travail est telle que seule, je ne sais pas par où commencer. Il va falloir mieux m'organiser. En revanche, il y a une matière qui est bien agréable, c'est la littérature de jeunesse. On a une liste de 300 oeuvres pour la jeunesse, classée selon leur nature: album, poésie, bande dessinée, roman, liste dans laquelle il faut connaître 70 titres au moins. Comme ça me paraissait pas mal, je suis allée vendredi à la bibliothèque avec ma liste et j'ai recherché les titre que la bibliothèque possédait. Par chance, elle en a au moins les trois quart. J'ai donc de quoi faire. Autant occupé mes vacances à quelque chose qui me sera utile, en plus, c'est agréable et qui plus est dans l'année scolaire, j'aurais probablement moins de temps pour le faire.

Après avoir cherché quelques titres sur un ordi de la bibliothèque, j'ai passé le reste de mon temps, accroupie, le nez dans les bacs pour dénicher mes titres. Certains albums par le sujet traité ou les illustrations ne me tentaient pas du tout, tandis que d'autres comme le livre disparu ou Otto: autobiographie d'un ours en peluche me donnaient une irrisistible envie de les lire. J'ai été très étonnée de constater l'existence de sujets historiques graves dans les albums pour enfants comme la déportation, les camps d'extermination ... qui sont destinés à des enfants à partir de 7 ans. Je sais pas trop quoi en penser, cela me déroute assez. Je suppose que dans ces cas là, il faut impérativement avoir préparé le terrain au préalable en leur introduisant le sujet pour que ce soit moins choquant. Dans certains livres au sujet grave, les illustrations n'en rajoutent pas dans l'horreur, se limitant à suggérer, tandis que d'autres, au contraire, sont là essentiellement pour qu'il y ait une prise de conscience.

Tellement contente de trouver les titres que je voulais, je ne me suis pas rendue compte que j'en avais une bonne dizaine dans les bras au moment de les enregistrer. J'étais prête à devoir faire des choix quand la bibliothécaire m'a expliqué qu'en tant qu'étudiante à l'iufm, j'avais le droit à une carte spéciale, m'autorisant à prendre autant de livres que je voulais et ne les rnedre que dans deux mois !!  Je n'en revenais pas, c'est génial ! On a déjà des privilèges avant de devenir proffesseur des écoles: il y a deux semaines, j'ai reçu ma carte d'étudiante, normal jusque là, mais elle était accompagnée d'une autre carte qui est un pass illimité pour entrer au Louvre !  C'est pas le luxe, ça ??

Comments

[Ben]

pistonnée ...
privilégiée !!!!!

[Allie]

Wow, quelle chance! :) Le Louvre, il y en a pour des heures à fouiner la bas!

Il faudra que tu me donnes quelques titres de livres quon vous demandent d'étudier, je suis curieuse... :)